Eien. Une jeune adolescente de un mètre-soixante-sept, dont les formes ne sont ni généreuses ni décevantes. Elle se contente de ce qu’elle détient et pour tout vous dire, elle n’a jamais réellement pris soin d’elle : Elle se douche, se shampooine, cependant si elle se blesse son premier réflexe ne sera de se soigner. Ceci dit, elle s’en fichera tant que ça ne lui fasse vraiment mal.
Mais allons observer ses couleurs. La première chose que nous pouvons remarquer sur elle est sa chevelure blanche comme la neige. Aussi douce et lisse qu’elle soit, cette chevelure détient une teinte étrange dont on ne connaît réellement l’origine. Elle est juste née avec, et ne s’est jamais souciée de qui pourrait-elle venir tant que l’on ne dise pas que sa mère trompait son père.
Ses cheveux prennent une frange dont les côtés sont tenus le plus souvent par des barrettes.
Un visage fin règne sur la tête de cette fille. Il comporte des traits réguliers s’accordant aux autres : un nez fin et légèrement retroussé, des lèvres fines, et pour finir deux prunelles de nuances bleutés bordées par des cils noirs. Tout y est naturel puisque ce n’est le genre de fille qui se maquille souvent.
 
Son corps est couvert d’un tissu blanc ne comportant aucunes tâches comme des tatouages ou des piercings. Et ce voile naturel est vêtu d’un uniforme simple : une chemise, un gilet avec un badge d’on-ne-sait-où, une jupe courte et bleue, de longues chaussettes blanches ainsi que d’une paire de ballerine noire. Si ce n’est ça, ce sont des col-roulés, des T-shirt, des pantalons, des baskets… enfin bref, vous l’aurez compris : niveau vestimentaire elle n’est pas difficile ou pas. En fait, il y a une chose qu’elle ne voudra porter et ce sont les vêtements moulants ! Vous serez chanceux si vous la voyez habillée d’un vêtement idem, mais la question serait : « Quelle est la raison de ce costume ? »
Si nous parlons des accessoires, eh bien… elle n’en a pas, en fait, hormis ce badge que nous devrions ne pas compter.
 
Voilà. L’apparence de cette fille n’est pas bien garnie : comme quoi elle est simple. Il y a juste ses cheveux qui étonnent un peu. 

Eien est une fille au caractère difficile, c’est une tête de mule. Elle n’écoute que ses proches, sinon elle ne fait qu’à sa tête ! Par contre, il y a des moments où elle peut être très timide, comme quand elle rencontre un garçon qui lui plaît. Elle est sévère et énervante pour certain, hors que ce n’est pas la vraie Eien : elle a toujours caché sa vraie personnalité aux yeux des autres. Il vous faudrait du temps pour obtenir sa confiance:
Si vous la connaissez bien et qu’elle vous apprécie, Eien est pourtant une fille adorable qui est à l’écoute et qui vous est toujours ouverte. Au fond, même si elle ne le laisse pas paraître, elle a un cœur doux qui peut accueillir les gens un peu trop rapidement. C’est pour ça qu’elle reste distante aux autres, qu’elle ne parle pas à beaucoup de gens. Et pourtant, elle sourit bel et bien ! On la voit souvent avec une mine d’enterrement toujours dans son coin, éloignée des autres comme si le monde la lassait. Mais en vrai elle se sent seule. Dans sa tête elle cherche de la compagnie mais elle n’ose tout simplement pas. Pourquoi ? Pour faire simple, c’est qu’elle a peur de se faire rejeter.
Eien est une fille adorable prête à faire tous pour ses amis. Elle est aussi très protectrice. La faire rougir est facile, mais quand on essaie de l’énerver elle reste de marbre. Ce qui est étrange, c’est qu’elle sourit, mais elle ne rit que tellement rarement qu’on se demande bien à quoi ressemble-t-il, son rire.
C’est aussi une fille qui devient facilement gênée, qui se sent toujours coupable de quelque chose, et qui est très maladroite. Après on s’étonne et on se demande si c’est bien la Eien chiante qui se trouve sous le nez de cette fille timide.
Elle est gourmande: elle adore manger ! Mais elle ne prend pas quelque chose qui traîne dans les parages en pensant que ça peut bien appartenir à quelqu'un.

Par où commencer? Sur cette vie qui me parait si longue, je n’en ai même plus la notion du temps. Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis ici, mais au moins je connais le cours de mon histoire. Durant toute ma vie avant d’arriver ici, j’étais utilisée comme une sorte de marionnette. Vous allez vite comprendre pourquoi.

Je suis née au Japon, dans la ville d’Osaka, sous l’un des toits les plus riches de la ville. Mes parents m’avaient appelé Eien, qui veut dire Toujours,ils m’avaient appelé ainsi à cause de mes cheveux, qui sont blancs. Soit disons pour eux : le blanc est la couleur de l'éternité ! C’est ma naissance qui a provoqué le divorce de mes parents : aucun n’avait de cheveux blancs, et mon père pensait qu’il se faisait trompé par sa femme ce qui est évidemment faux. Même moi je ne sais pas pourquoi j’ai cette couleur de cheveux, mais ma mère n’était pas capable d’une chose pareille.

Le divorce a été signé et mon père s’en alla disant qu’il ne voulait pas de moi, maintenant je le hais.
Le temps passait et ma mère a découvert qu’une chose étrange tournait autour de moi : plusieurs endroits dont lesquels je suis passée alors que j’étais énervée furent vite ravagé par des vents extrêmement violents, que je fus accompagnée de ma mère ou non. Elle faillit en périr plusieurs fois, et sous mes pleurs le vent commençait à se calmer. Malgré ma mère me garda longtemps.
Enfin bref. Le premier jour d’école je fus chaleureusement accueillie par les élèves et les professeurs : tous étaient gentils avec  moi et ils n’y avaient aucuns problèmes, enfin… c’était au début. J’ai rencontré une fille que j’ai beaucoup aimée, qui est même devenue ma meilleure amie. Nous restâmes ensemble pendant bien longtemps, dans la même école aussi, de la maternelle jusqu’en début du lycée. Mais en fait, elle jouait avec moi, comme tout les amis que j’avais rencontré. Ils avaient tous remarqué j’avais de bons résultats scolaires et que beaucoup de garçons essayaient de m’approcher. Je ne le savais même pas d’ailleurs,  j’étais facilement manipulable à l’époque.
J’ai tout découvert le jour où un garçon qui m’aimait en question m’avait offert un collier. Moi, je le considérais comme un ami, mais je ne savais même pas ce qu’il éprouvait pour moi. Et vous savez, ma meilleure amie ? Ben, elle était jalouse, car ce garçon, elle l’aimait. Je n’en savais rien, je n’étais que jeune à l’époque. Du moins… pas tant, j’avais 14 ans. Ce garçon, je l’adorais : il était tellement gentil et adorable. Mais je le prenais que pour un bon ami et pas plus. Toutes mes camarades m’enviaient et disaient des choses méchantes sur moi, et non, comme d’habitude ce fut derrière mon dos. Comme quoi je vivais dans un monde hypocrite et malhonnête.
Ce fut une rentrée dans la classe que ma meilleure amie m’avait demandé de lui donner mon collier. Je n’osais pas lui dire que ce fut un garçon qui me l’avait offert, et je me contentais de dire seulement des « non. ». Et comme j’étais bête et peureuse, je ne pus refuser de le lui donner quand elle me menaça de ne plus être ma meilleure amie.  Elle me remercia de suite, et moi je fus heureuse de l’avoir gardée. Juste qu’à un moment je l’avais vu en train de parler au garçon qui m’avait offert ce collier. Elle lui disait que je le lui avais donné car je n’en voulais pas : que je le trouvais aussi moche que lui en question. Bref, plusieurs jours passèrent et le garçon ne m’adressait plus la parole, comme je n’adressais plus la mienne à mon ex-meilleure amie. Figurez-vous que ses amies, et les miennes, ont été ses complices.

La nouvelle s’étant répondue dans tout l’établissement, je ne voulais plus y retourner. Depuis ce jour je ne donne pas ma confiance facilement.
Ce fût le soir où j’avais décidé de ne plus y revenir, dans ce lycée, que j’appris la mort de ma mère. Ce fut ma tante, qui me déteste d’ailleurs, qui me l’avait annoncé. Elle est morte alors qu’elle traversait la route à pieds : une voiture roulant trop vite l’avait percuté. Et quelques temps plus tard j’appris que l’homme dans cette voiture en question n’était autre que mon père qui était apparemment saoule. Et lui aussi, il est mort, car il s’est suicidé ! Car soit disons, il était en prison pour meurtre, alors il s’était enfui pour se suicider. Ce fut con de sa part, mais je n'en suis pas triste. Personne de la famille n’a voulu me prendre, quand je dis personne je parle que de ma tante : c’est la sœur de mon père. Ma mère fût fille unique, comme moi.  
Elle ne voulut pas me prendre, en me disant plusieurs choses, et celle dont je m’en souviens très bien était : « Démerde-toi sale orpheline. »
Je fus alors conduite dans cet orphelinat, où je ne me montre pas telle que je suis de peur de perdre encore mon entourage.

Voilà bien du temps que je suis, et je reste seule... je ne sais pas si je rencontrerai quelqu'un d'assez gentil, en tout cas je l'espère.